UKV de la semaine: Ascension et Chant des cygnes
Dans le groupe Writing Magazine: Ultra-Short Stories, nous mettons au défi les écrivains chaque jour d’écrire une histoire ultra-courte : une histoire entière en 99 mots. Pour les écrivains novices et expérimentés, c’est un bel exercice pour être en mesure de raconter une histoire courte et puissante. Chaque semaine, nous mettons cinq sous les projecteurs comme encouragement et appréciation. Ces cinq-là nous ont remarqué cette semaine, en raison de leur originalité, de leur tour surprenant, de leur qualité ou de leur notoriété.
Ascension – Robert Beernink
Le 21 mai
On passe devant une chapelle de campagne.
« Pourquoi ce jour s’appelle-t-il ainsi, papa ? » demandent sagement mes élèves de cinquième année.
J’explique qu’il ya un livre largement lu, dans lequel le personnage principal meurt et monte au paradis. Je me prépare à des questions plus théologiques de profondeur.
« Comme une sorte de fusée? » Ou avait-il mangé trop de haricots bruns? Elle rit et pense un instant. « e grand-père de grand-père a-t-il volé au ciel? Et grand-père plus tard?
« u’en pensez-vous? »
« J’espère que oui. C’est mieux que d’être mort!
« Pensez-vous grand-père grand-père a vu grand-père là-bas? »
« h, non! Grand-père-grand-père est déjà beaucoup trop élevé!
Sans combat – Anna-Martine Banga
Le 22 mai
Son corps se sent fragile quand je la presse contre moi. Mon baiser sur sa joue tombée donne un soupçon de douleur à travers ma poitrine. Ses mains glissent devant mes bras, « Je ne peux plus le faire. » Le son avec lequel elle dit qui me prive de tout espoir.
« vez-vous tout lâché, votre lutte, votre désir de survie? » « e suppose que cela vous donnera la paix, je suppose? » Un scintillement me donne de la chaleur. « Tant de paix », dit-elle d’un soupir, qu’elle avait tenu trop longtemps.
Nous parlons de la mort, qui se sent soudainement douce et aimante.
Schraal – Robert van der Meulen
Le 28 mai
Je n’ai pas pu résister à jeter un coup d’oeil.
J’ai vu des tables peu remplies, pas même vides. La vieille horloge sur le mur s’est arrêté.
Mais ma tête entendit un verset plein d’espoir:
« près l’été, je vais vous rencontrer
Au pub ou sur la terrasse,
pense que j’oublierais
Qui était d’un mètre et demi.
J’ai écrit ce verset il y a environ un mois et demi, avec résilience, sur un mur d’une librairie bien connue. Aujourd’hui, je suis passé devant mon pub. On peut le refaire la semaine prochaine. Mais en oubliant que d’un mètre et demi, ce n’est pas encore là- dedans.
Bière étriquée.
Il ressemble à une blague – Remke Jansen
Le 23 mai
« Vous avez une gorgée aussi ? » demande l’homme au papillon. Il sort une bouteille de vin et la pousse presque contre le nez, la langue qui roule, les yeux… – Je ne sais pas contre quoi c’est; tout est si petit – à laquelle la bestiole se retire et commence à chanter, « Je ne suis pas fou, je suis un papillon. Je ne bois pas muk, je bois nectaahaaar!
L’homme se lève et me demande: « vez-vous entendu cela aussi? »
Parce que j’ai dit oui et amen à tout le monde toute la jour née, je soupire, « Non, et alors? »
« Il ne connaît pas les rimes, cette bête. »
Chant du cygne – Nel Goudriaan
Le 25 mai
Le vieux conteur pleure. Les gens passent devant lui à la hâte. Ils s’asseyaient avec lui et écoutaient jusqu’à ce que le soleil se couche.
Parfois, quelqu’un s’arrête et dit: « Vous avez l’air familier, qui êtes-vous à nouveau? »
« Je m’appelle Elegias… », commence-t-il, mais leurs pas sont enlevés.
Il prend son instrument de musique, chante une chanson finale et raconte son histoire aux arbres et aux fleurs. Les oiseaux s’élingaient. Un coucou lointain appelle, une vache le regarde avec beaucoup d’aide.
Puis il se lève, accroche son treuil sur les saules et part pour un inconnu.