Pour le concours d’écriture Na corona nous avons reçu 315 entrées. Les histoires/ poèmes / paroles étaient très diversifiées, mais nous avons encore 3 gagnants à choisir!
Le jury était composé de : Jente Jong (écrivain/actrice/metteure en scène de théâtre) Dorine Holman (agent littéraire) et Frank Noë (rédacteur en chef du magazine Writing/Writing online). Le jury : « Ce qui nous a frappés, c’est qu’il y avait beaucoup de récits littérals sur la saison coronaire, beaucoup de traitement non fictionnel de l’année écoulée. Nous écrivons la souffrance hors de nous, il semblait. Nous nous en félicitons. L’écriture a également la fonction de traiter, d’organiser ce qui est désordonné. Pour nous, lecteurs, ce sont surtout les histoires les plus littéraires qui se sont démarquées. C’est peut-être une leçon : utilisez votre expérience, mais ne la traduisez pas trop littéralement en une histoire. Pétrir, changer, façonner. Ce qui nous a aussi frappés, c’est que peu d’histoires ont été dialoguer. Il y avait beaucoup de raconter et d’expliquer. Nous avons lu les histoires avec un plaisir supplémentaire cette année, parce que nous avons eu un aperçu de l’esprit de 315 écrivains en période de pandémie. Merci pour cela.
Première place: Pauline Pisa – Famine de la peau
Note du jury: Presque une histoire ultra-courte sur l’appel d’un chauffeur de bus (et les avantages d’un masque buccaux). Sèchement décrit. Bonne ligne d’ouverture et une interprétation originale de la mission. Bien que « Na corona » ne vient pas avec insistance. Mais c’est précisément à cause du court texte qui est visuellement élaboré que l’histoire s’installe de vous. Bonne phrase de clôture.
Deuxième place: Menno Herkens – À cheval à Santiago
Note du jury: À cheval à Santiago, nous avons trouvé une histoire drôle avec un point de départ un peu bizarre. Menno Herkes utilise les limites de la crise corona comme une autre excuse pour ne pas poursuivre un rêve. Nous nous efforçons tous de trouver quelque chose. Pour le narrateur, corona est la poussée pour enfin accomplir son but (ironique) dans la vie. Ou pas?
Troisième place: Akky Akkermans – Savon et eau
Commentaire du jury : Façon originale d’travailler sur le thème et la mission. L’une des rares histoires où il y a dialogue. Visual. Un peu dystopique et en même temps personnel. Et « reconnaissable » en raison de l’intersension lâche que Max doit prendre une décision et ses frères abandonnent. Bonne accumulation.